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Lettre ouverte aux Vétérinaires

 http://www.catnutrition.org/open-letter-to-vets.html     

Traduit de l’Anglais avec l’aimable autorisation de Anne Jablonski:    Télécharger le PDF ici 

Avez- vous déjà vu un chat de ferme cuire son dîner de souris au barbecue, le déshydrater et le couvrir d’un soufflé à la farine de gluten de maïs en dessert ? Ou bien, avez-vous déjà entendu parler d’un chat qui irait à la chasse au riz ou à la farine d’avoine pour le petit déjeuner ? Non ? Ce serait illogique de nourrir quotidiennement un carnivore obligé de céréales aromatisées à la viande n’est-ce pas ? Alors pourquoi continuons-nous à nourrir les chats comme s’ils étaient des herbivores ? Espérons que beaucoup d’entre vous avez lu « Sujets d’Actualité en Nutrition » (“Timely Topics in Nutrition”) article du 1er Décembre 2002 du Journal de l’American Veterinary Medical Association (JAVMA) intitulé: ” The Carnivore Connection to Nutrition in Cats “- “La connexion Carnivore/Nutrition chez les Chats”. Après avoir lu cela, je me demande pourquoi quiconque préconise de nourrir un chat d’aliment industriel déshydraté bourré de céréales.

Ce superbe article détaille scientifiquement ce qu’avaient déjà déduit- par simple bon sens- ceux d’entre nous qui depuis des années nourrissent les chats comme Mère Nature l’a prévu : les chats sont des carnivores obligés (vrais). Leurs différences métaboliques signifient qu’il existe des aliments qui favorisent leur santé et d’autres qui ne le font pas. Si vous ne faites rien d’autre que lire cette lettre jusqu’ici, s’il vous plaît lisez cet article. Je parie que si la logique l’emporte, vous ne prescrirez/ne cautionnerez plus jamais une nourriture sèche (croquettes) truffée de céréales pour vos patients félins.

Tout vétérinaire voit passer des chats obèses, des chats en insuffisance rénale, des chats atteints de douloureuses cystites, de calculs urinaires, de maladie inflammatoire chronique de l’Intestin (MICI), de diabète, de lipidose hépatique. A mon avis, après avoir lu cet article JAVMA, vous verrez un lien entre la façon dont nous nourrissons des carnivores obligés et nombre de maladies qui les affligent.

Combien de fois avez-vous entendu vos clients dire: «Mais docteur, je ne donne à Minet qu’une très petite quantité de croquettes de maintenance allégées et il continu de grossir!» ? J’ose avancer que le taux élevé et inapproprié de glucides dans ces aliments «allégés» est le principal coupable.

J’aimerais voir de meilleurs conseils nutritionnels aux clients de la part des vétérinaires. Tout au moins, les vétérinaires  rendraient un fameux service à leurs clients s’ils leur préconisaient des aliments en boite à base de viande de haute qualité, riches en eau – au lieu d’un aliment sec en croquettes bourré de glucides et pratiquement sans eau. Mais ceci va nécessiter que vous éduquiez vos clients à lire les étiquettes. Ce serait formidable si, lors de chaque première visite, le vétérinaire pouvait donner à son client un outil tutoriel standard facile à comprendre sur les considérations pratiques liées au fait que leur chat est un carnivore, accompagné peut- être d’un document à prendre à la maison, Et puis leur apprendre ce qu’il faut regarder sur l’étiquette afin de trouver, au minimum, un aliment riche en eau qui contienne de la viande de haute qualité comme ingrédient majeur, et non bourré de céréales, adjuvants ou sous – produits. La majorité des aliments industriels pour chats disponibles de nos jours- particulièrement ceux massivement commercialisés par les cabinets vétérinaires – contiennent une quantité de glucides extrêmement élevée qui n’a aucune place dans un régime alimentaire approprié pour un carnivore obligatoire. Nous devons simplement arrêter de nourrir les carnivores autant de céréales. C’est ce qui les rend malades.

Pourquoi un vétérinaire s’embêterait il à lire quoi que ce soit sur la nutrition féline venant d’un profane ?

Bonne question. J’ai bon espoir que certaines de mes réflexions de profane sur le traitement d’une maladie terrible et leçons apprises tout au long du chemin de la nutrition féline pourraient être instructives pour la communauté vétérinaire. Jamais je ne présumerais que je connais mieux la biochimie féline que quelqu’un qui a son diplôme vétérinaire. Je ne traite pas des dizaines d’animaux par jour ou effectue toutes sortes de chirurgies délicates et procédures de sauvetage. Pour écrire cela, mon seul titre de compétence réside dans le fait qu’en 2000, j’ai utilisé uniquement l’alimentation pour libérer mon chat de la maladie inflammatoire de l’intestin (MII) qui l’avait frappé pendant six très misérables années.

En dépit d’une vie bien remplie, pendant plusieurs années, je passais une partie substantielle de mon temps presque tous les jours dans un groupe en ligne à aider et soutenir les gardiens désemparés de chats MII ayant épuisé toutes les options offertes par leurs vétérinaires – ou bien alarmés par les effets secondaires des multiples médicaments prescrits. Une autre partie de ce site offre mon expérience et réflexions sur les aliments préparés à la maison que moi et beaucoup d’autres avons utilisés pour guérir (oui, guérir !) la MII, je ne vais donc pas m’étendre à ce sujet ici.

Parmi les points clés de l’article JAVMA du 1er Décembre 2002  – je retrouve les mêmes principes appris au cours de mes profanes et maladroites réflexions personnelles. A savoir que les chats :

– Ont un fort besoin de protéines de haute qualité (et en grande quantité); des besoins en acides aminés très spécifiques; une diminution physiologique de la capacité d’utiliser les glucides de sources végétales en raison de l’absence d’amylase salivaire et voies enzymatiques spécifiques présentes chez d’autres mammifères; et un court tractus gastro-intestinal par rapport aux omnivores. Quand je lis tout cela – et ensuite je lis une étiquette sur un sac de croquettes dont les ingrédients majeurs sont les céréales (farine de maïs, etc.), de la viande en de “farine” et “sous – produits” – je ne peux pas concilier les deux. Bien sûr, tout ce qui n’est pas nourriture naturelle composée de proies, souris, oiseaux va être un compromis. Mais lisez l’article JAVMA sur la Nutrition Féline du 1 Déc. 2002 – puis allez voir les principaux ingrédients de seulement deux aliments de prescription vétérinaire les plus couramment préconisés pour les chats atteints de maladie inflammatoire de l’intestin :

  • Concentré de protéine de riz, brisures de riz, foie de poulet hydrolysé, huile végétale (conservée avec BHA, gallate de propyle et acide citrique), poulet hydrolysé, cellulose en poudre, monostéarate de glycérol, taurine et éthoxyquine.
  • Farine de Volaille, brisure de riz, gluten de maïs, maïs moulu, graisse animale (conservée avec BHA, gallate de propyle et acide citrique), fibre de soja, dérivés d’œufs en poudre, poulet déshydraté.

Pour l’Amour du Ciel, comment diable quelqu’un qui lit l’article JAVMA d’enseignement en nutrition pour carnivores justifie-t-il de servir un “concentré de protéines de riz” à un animal qui tire un apport nutritif minimal de glucides végétaux ? Il s’agit de bien plus qu’un “léger compromis” avec l’idéal. C’est un régime complètement à l’envers, sans queue ni tête. Toutes ces céréales seraient-elles bonnes pour un carnivore obligé ? Je sais que la documentation de l’industrie Pet Food dit que les céréales sont généralement « bien tolérées » par les chats. Mais si mon chat est malade, je ne veux pas lui donner de la nourriture qu’il pourrait être capable de « tolérer ». Je veux une nutrition idéale qui va œuvrer pour une vraie santé et la maintenir sur le long terme. En fait, je veux cela même si mon chat semble bien.

L’article JAVMA souligne que les chats qui mangent des croquettes sont chroniquement déshydratés en comparaison des chats qui mangent des boites. L’alimentation naturelle d’un chat est constituée de proies qui contiennent entre 65 et 75 % d’eau. Les croquettes – avec un contenu de seulement 5 à 10% d’humidité environ une fois ingérées– absorbent encore plus les précieuses réserves en eau d’un chat.

Les preuves que les croquettes contribuent aux multiples maladies qui affligent couramment les chats grandissent. En plus de la maladie inflammatoire de l’intestin et de l’obésité – parmi toutes les trop communes maladies associées à un régime régulier de croquettes bourrées de glucides – on cite:

  •  Les Maladies de l’Appareil Urinaire: Les aliments secs sont impliqués en tant que facteur de risque pour les maladies de l’appareil urinaire. (Pub Med “Evaluation of effects of dietary carbohydrate on formation of struvite crystals in urine and macromineral balance in clinically normal cats.” American Journal of Veterinary research  2004 Feb ). En revanche, les chats nourris d’aliments riches en eau ont une augmentation du volume et une diminution de la gravité spécifique de l’urine. Ceci dilue efficacement les minéraux susceptibles de former des cristaux et par conséquent diminue la prévalence de la formation de calculs, cela améliore également les conséquences qui s’apparentent à l’effet d’un papier de verre à grains 60 sur la paroi de la vessie – qui peut conduire à la cystite. Selon les notes publiées en ligne suite à la convention AVMA 2003 -dans les années 1980 les scientifiques ont mis en évidence le lien entre PH élevé de la nourriture et incidence élevée de calculs de struvite. Puis dans les années 1990, ils ont constaté que la nourriture acidifiante destinée aux chats présentant des calculs de struvite conduisaient à une incidence accrue de calculs d’oxalate. Le Dr Deborah Greco fait remarquer que « le pH idéal est de 6,5,” qui est le pH d’une souris.

 

  • Diabète: Je suis très intriguée par le travail accompli par la vétérinaire Elizabeth Hodgkin et d’autres à propos des dégâts causés par une alimentation riche en glucides sur le niveau de sucre sanguin d’un carnivore, la sous régulation des cellules productrices d’insuline qui en résulte et qui peut conduire au diabète. Elle conclut que les aliments de prescription vétérinaire classiques ne fonctionnent pas, parce qu’ils sont “chargés en glucides qui continuent à déverser du sucre dans le sang d’un animal qui a déjà des problèmes d’assimilation du sucre “. Des notes publiées suite au congrès AVMA de Juillet 2003 sur le travail du Dr Deborah Greco révèlent que : ” les chats sont des carnivores stricts et de ce fait ils ont une énorme capacité à produire du glucose à partir de protéines mais ont de la difficulté à utiliser les glucides. Le foie félin a une activité normale d’hexokinase, mais aucune activité de glucokinase. Ainsi, les chats sont limités dans leur capacité à absorber l’excès de glucose et stockent du glycogène “.

 

  • Dans son article de Janvier 1994 publié par leVeterinary Times au Royaume – Uni, le vétérinaire Graham Roberts note que la nourriture riche en fibres utilisée pour réduire l’apport en calories contient “des niveaux élevés de glucides qui peuvent conduire à des pics de glucose et une augmentation de la sécrétion d’insuline.” Une étude dont les résultats avaient été annoncés fin 2004 a démontré que 68% des patients félins de l’Animal Medical Center à New York  Colorado State University  nourris d’aliments riches en protéines et faibles en glucides ont complètement rétabli leur insuline.

 

  • Obésité: Précurseur du diabète, l’obésité, atteint des proportions alarmantes chez les chats. En dépit de l’abondance d’évidences scientifiques (dont un sacré lot cité par certains vétérinaires renommés) prouvant que la nourriture sèche est là où se trouvent les calories les plus néfastes – et sachant que les carnivores convertissent les glucides en graisse et non en énergie – nombreuses sont les salles d’attente vétérinaires remplies d’étagères ou s’empilent des sacs de croquettes de prescription.

 

  • Insuffisance rénale: Il est préoccupant de penser que la déshydratation chronique  –  risque réel avec une alimentation sèche – pourrait être un facteur contribuant à l’insuffisance rénale chronique chez les chats.

Je constate avec plus qu’une certaine horreur que maintenant l’industrie Pet Food exploite agressivement le prétendu « engouement pour une alimentation naturelle ». Pour autant que je sache, cela consiste essentiellement à mettre la même satanée chose dans des sacs aux couleurs terre, insérer le mot « nature » dans le titre du produit, faire une publicité colossale sur l’usage de la vitamine E comme agent de conservation, sans oublier les jolies photos de légumes et de riz complet en flou artistique sur le paquet. Carottes et riz complet pour les carnivores ?  Heuhh ? Mais où va-t-on? Cela me sort par les yeux lorsque je lis les ingrédients sur nombre de ces nouveaux aliments « naturels ». Et ne me parlez même pas de cette absurdité de nouvelles formules croquettes « chats d’intérieur ». D’intérieur ou d’extérieur, les chats sont des carnivores.

Je Vous en Prie, Instruisez-Vous Davantage sur TOUS les Types d’Aliments. Ainsi, Vous Pourrez Nous Aider.

Je conçois que la plupart des vétérinaires se sentent sur ​​un terrain plus sûr quand ils approuvent simplement les différentes formules d’aliments commerciaux vendus dans leurs bureaux. Croyez- moi, je sais que les vétérinaires sont des gens très occupés qui endurent des pressions économiques redoutables, des contraintes de temps, beaucoup de clients exigeants et difficiles. (Grands Dieux pouvez- vous imaginer ce que ce serait de m’avoir comme cliente ?) Mais n’est-il pas inquiétant que sur un sujet aussi vital que la nourriture quotidienne des carnivores sous leurs soins – nombre de vétérinaires font confiance à ​​l’industrie Pet Food plutôt qu’aux principes scientifiques et le bon sens ? Bien qu’il existe certainement quelques louables exceptions, j’ai bien l’impression que l’alimentation passe souvent en second plan pour résoudre de nombreux problèmes de santé chroniques chez nos félins. Au risque de paraitre scandaleusement présomptueuse, j’ai inclus en exemple un outil facile à lire : document client  – qui pourrait être utilisé comme une introduction aux principes de base en nutrition féline à garder à l’esprit lors du choix d’aliments. Comme les clients peuvent se sentir submergés par toutes ces nouvelles informations, mon impression est qu’il est très important de fournir quelque chose par écrit auquel ils pourront se référer plus tard.

Dans son article de Janvier 2004 du UK Veterinary Times, le Dr Graham Roberts présente les faits de la façon suivante : ” Peut- on, en tant que vétérinaires professionnels, continuer à légitimer nos ventes d’aliments industriels – qui sont l’origine des problèmes santé – sous le titre de « premium », « recommandé par les vétérinaires », ou «qualité supérieure» ?”

Le Terme Inapproprié d’« Allergie Alimentaire ».

Peut-être la plus déconcertante et, franchement, la plus frustrante opinion que j’aie entendue au sujet de mon chat, est que la disparition de sa MII (suite changement pour une nourriture crue équilibrée) était un coup de chance et qu’il aurait pu répondre tout aussi bien à un aliment industriel hypoallergénique. Certainement pas. J’ai essayé multitude d’aliments proposés par les vétérinaires – aucun d’entre eux n’a fonctionné pour soulager ses crampes chroniques, gaz douloureux, diarrhée quotidienne, selles sanglantes. Ce qui l’a guéri est une nourriture équilibrée, crue, originelle, sans céréales, composée de viande, os, organes, et une petite poignée de suppléments nutritionnels adaptés à l’espèce afin de compenser les éventuelles pertes au cours de la préparation et conservation des aliments. Mon pauvre vétérinaire a fini par reconnaître que j’avais accompli ce qu’il n’a pas pu faire – guérir par l’alimentation seule. Je n’ai pas simplement « géré » sa maladie ou masqué ses symptômes avec des stéroïdes. Ce qui a finalement fonctionné – a été de supprimer complètement la nourriture industrielle. Et, je vous assure que son histoire n’est pas un cas isolé.

Si mon chat en MII était « allergique » à quoi que ce soit, c’était à la surabondance de céréales, sous – produits et additifs douteux dont sont bourrés quasiment tous les aliments commerciaux, en particulier les croquettes.   Je ne dis pas que certains chats n’ont pas de véritables allergies alimentaires  ou que certains autres n’obtiennent pas un minimum de nutrition des croquettes, mais dans notre cas -et dans le cas de nombreuses personnes que j’ai conseillées lorsqu’elles essayaient de trouver une solution pour l’alimentation de leurs animaux très malades- nommer « allergie » les problèmes digestifs qui suivent l’ingestion d’ingrédients qui ne devraient pas se trouver dans la nourriture d’un carnivore en tout premier lieu-  n’est pas un terme approprié. Si je tombais malade après avoir mangé des éclats de verre broyés – mon médecin me déclarerait-il « allergique » au verre ? Ou bien j’aurais mystérieusement développé une hypersensibilité aux éclats de verre ? Bien sûr que non. Mon médecin lèverait les yeux au ciel et me demanderait d’arrêter de manger des éclats de verre parce que je ne suis pas physiologiquement conçue pour m’en nourrir et espérons qu’il me donnerait quelques conseils nutritionnels – ensuite il irait bien rire avec ses collègues de la folle venue le consulter. (Toutefois je n’écarte pas la possibilité que si j’avais consulté un vétérinaire avec le même problème, il pourrait très bien m’avoir vendu très cher un sac de « Formule de Prescription Régime Spécial hypersensibilité aux éclats de verre »)

Mais sérieusement, coller le mieux possible à Mère Nature dans la préparation de ses repas est ce qui lui a redonné la santé et l’a conservé en bonne santé. Il a été malade pendant 6 ans. Dans la décennie qui a suivi ce régime, il est devenu un chat en pleine forme. Pas de diarrhée, jamais. Il a mangé toutes sortes de viandes sans aucun problème – lapin, poulet, dinde, et pintade, pour être exacte. Il n’a pas été « allergique » à quoi que ce soit sauf aux ingrédients qu’aucun carnivore obligatoire ne devrait consommer.

Il est possible qu’un autre chat, de souche génétique plus robuste peut- être, aurait été en mesure de « tolérer » les céréales et additifs des aliments industriels. Mais nt les chats MII ne le peuvent pas. Durant toutes ces années à essayer d’aider les gens avec ces animaux, j’ai compris qu’ils étaient comme l’incarnation d’un système d’alarme nutritionnel, les premiers de nos félins à présenter une sensibilité alimentaire à des ingrédients qui sont inappropriés à leur espèce. J’ai décidé qu’il était beaucoup plus risqué de nourrir mon chat MII d’aliments industriels inappropriés que d’une nourriture équilibrée, sans céréales, à base de viande crue soigneusement préparée. Ce régime ne peut pas guérir tous les cas, mais il devrait être considéré comme une option pour un patient en MII réfractaire.

Une Solide Formation en Nutrition Basée sur des Sources Objectives – Just Do It. 

Les gens sont avides d’information fiable et impartiale de la part des vétérinaires pour les aider à prendre des décisions éclairées sur comment et avec quoi nourrir leurs chats sans risque pour leur santé. J’aimerais voir des vétérinaires diplômés recevoir une formation en nutrition exacte selon les espèces qu’ils vont soigner. Ils pourraient alors offrir des informations fiables et objectives à leurs clients. Si cela arrivait, je pourrais arrêter d’écrire ces lettres.

Les instructeurs vétérinaires universitaires portent aujourd’hui un sérieux préjudice à leur profession en dissimulant ces questions sous le tapis et en autorisant l’industrie Pet Food à agir en mandataire dans une chose aussi vitale qu’une décision en matière d’alimentation. Je vous conjure de considérer ce que j’ai écrit et soyez certains que je suis motivée uniquement par le désir d’aider les animaux malades et non me moquer de la communauté vétérinaire conventionnelle ou l’industrie des aliments pour animaux. Je mets beaucoup d’espoirs en vous vétérinaires. Vous prêtez serment de protéger la santé des animaux- votre première obligation n’est pas envers des actionnaires.

Nous nous sommes trompés de route dans la façon de nourrir les chats et il est temps que nous retrouvions le bon chemin.

La balle est dans votre camp.